Ressources humaines

Ce dernier a ainsi permis à un nombre très important de cadres et collaborateurs de mettre en pratique cette nouvelle organisation du travail, d’abord à titre personnel mais aussi, le cas échéant, en tant que manager. De manière générale en 2020, particulièrement durant certaines périodes imposées par le Conseil d’Etat, ce mode de fonctionnement a été la règle pour tout le personnel pouvant exercer ses activités à domicile, y compris un certain nombre de policiers pour des tâches ciblées, comme par exemple la rédaction de rapports. Ainsi, durant l’année 2020, se sont près de 800 collaboratrices et collaborateurs de la Police cantonale, soit environ les 2/3 de l’effectif total, qui ont effectué une partie de leurs activités en télétravail.

Avec un recul de près d’une année, le commandement se félicite de constater que le travail à domicile n’affecte pas la productivité ou la motivation du personnel et ne constitue pas pour les cadres un obstacle important à un management efficace des équipes.

Reconduit en 2021, le télétravail, ponctuel ou conventionnel, fera l’objet dans le courant de l’année d’une analyse détaillée de la part du service, afin de se conformer au nouveau cadre souhaité par le Conseil d’Etat, favorisant ce mode de relation professionnelle en tant que modèle d’avenir.

Formation et recrutement des aspirants

Bien évidemment, la pandémie Covid 19 a eu un impact conséquent sur la formation des aspirants 2020 et sur le recrutement de la volée 2021. Dans l’impossibilité de regrouper comme prévu en avril 2020 les aspirants gendarmes et inspecteurs de l’EA 2020 au sein de l’Académie de police de Savatan, ceux-ci ont été répartis dans leur corps d’appartenance respectif (Gendarmerie et Police de sûreté). Ces nouveaux collaborateurs ont été affectés à des tâches diverses et variées, leur permettant d’acquérir un certain nombre de compétences professionnelles, mais aussi de découvrir un environnement de travail nouveau, dans un contexte rendu difficile par la situation sanitaire. La première vague Covid passée, toutes et tous ont rejoint l’Académie de police de Savatan en septembre et ont pu débuter, de manière effective mais dès lors décalée dans le temps et partiellement « à distance », leur formation de base.

La campagne de recrutement de l’EA 2021 a également été fortement impactée par la pandémie. Fort heureusement, moyennant une refonte complète de la planification et de l’organisation des sessions, communes aux polices vaudoises, valaisannes et à la police des transports, au Centre Blécherette, il a été possible de lancer fin 2020 un processus de sélection répondant aux critères en vigueur. Il s’agissait principalement de garantir une égalité des chances et une équité de traitement pour chaque candidate et candidat, mais aussi d’assurer les objectifs fixés par les différents employeurs.

Cette campagne de recrutement se terminera en mars 2021, le début de la formation étant fixé en septembre de la même année, conformément au nouveau calendrier mis en place par l’Académie.

Adaptation à la situation sanitaire et suivi des cas Covid-19

Dès le mois de mars 2020, la DRH a dû faire preuve de réactivité et d’inventivité pour faire face à la situation de crise inédite que chaque collaboratrice et collaborateur était en train d’affronter. Afin de maintenir les prestations dites essentielles de l’Administration cantonale, qui plus est de garantir le socle sécuritaire de la population vaudoise, un processus d’annonce et de suivi des cas positifs et des cas de quarantaine a rapidement été mis en œuvre. Des directives ont également été régulièrement mises à jour.

C’est ainsi également que l’ensemble du personnel de la Police cantonale a pu bénéficier de tests de dépistage facilités et pris en charge financièrement par l’employeur, organisés quotidiennement par l’entité du case management en étroite collaboration avec l’Institut de Chimie Clinique (ICC) à Lausanne, avec lequel un partenariat a été conclu.

Ainsi, durant l’année 2020, ce sont près de 400 tests de dépistages qui ont été effectués et pris en charge. Les collaboratrices du case management ont également géré plus d’un millier d’échanges avec les employés de la PCV et décidé des mesures à prendre (suivi des symptômes, placement en quarantaine, coordination en regard des décisions de l’office du médecin cantonal, etc.).