Le capital humain au cœur de l'institution
Situation sanitaire, Télétravail, SPIDERef, démarches en vue de l’augmentation des effectifs et recrutement des aspirants
L’évolution de la situation sanitaire, comme pour l’année 2020, a contraint la DRH à adapter constamment les directives en fonction des décisions fédérales, cantonales ains que de celles du SPEV. Les collaboratrices du case management ont géré les échanges avec les employé-e-s de la PCV notamment en termes de suivi des symptômes, quarantaines et des diverses décisions de l’office du médecin cantonal. Face à l’augmentation des cas en fin d’année, il a été décidé d’instaurer un contrôle systématique des collaborateur-trice-s par le biais d’un test PCR hebdomadaire pour ceux ne pouvant présenter de preuve de guérison ou de vaccination.
TELETRAVAIL
À la suite des mesures prises dans le cadre de la pandémie, la Police cantonale a pu faire l’exercice du télétravail et le commandement se félicite de constater que la motivation et la productivité des collaborateur-trice-s ayant œuvré par ce biais est une réussite. Notre institution a pour objectif d’être une entreprise moderne et offrant toutes les conditions en lien avec le bien-être de son personnel tout en garantissant la qualité des prestations au moyen d’un management efficace des équipes.
Sur cette base, l’année 2021 a permis la mise à jour au moyen d’un OS 289, en novembre, afin d’étendre l’usage du télétravail à tous les employé-e-s, hors situation pandémique de manière conforme aux besoins du service.
SPIDERef
L’application Gescopp étant obsolète et vouée à disparaître, un nouveau projet visant son remplacement a été lancé. Ce projet, nommé SPIDERef, a pris du retard et sa mise en production peinait à voir le jour pour diverses raisons. Courant 2021, une nouvelle équipe de projet a été mise en place afin de le mener à terme pour mars 2022. Cette application s’avère plus conviviale et évolutive afin de répondre aux attentes de gestion des données RH, d’annuaire et de reporting. A terme, elle alimentera diverses applications transverses.
DEMARCHES EN VUE DE L’AUGMENTATION DES EFFECTIFS
En date du 28 septembre 2021, les deux syndicats de la Police cantonale, APGV (association professionnelle des gendarmes vaudois) et SSV (Syndicat de la sûreté vaudoise) ont saisi Mme la Présidente du Conseil d’Etat Nuria GORRITE d’une demande de rencontrer la délégation du Conseil d’Etat aux ressources humaines (DCERH) afin de pouvoir négocier l’octroi de nouveaux effectifs.
Pour donner suite à cette requête, une réunion s’est tenue le 24 novembre 2021 entre la DCERH, la Cheffe du département de l’environnement et de la sécurité (DES) et les syndicats précités. A cette occasion, mandat a été confié à Mme la C-DES d’entreprendre une réflexion coordonnée entre son département, l’état-major de la Police cantonale (PCV) et les syndicats sur les besoins en effectifs réels et consolidés.
En 2022, les démarches vont se poursuivre dans ce sens, en tenant compte de divers paramètres, dont notamment :
le passage de la formation policière dite « Concept général de formation » de un à deux ans dès l’année 2020 ;
la complexification de certaines activités ;
l’augmentation de certaines missions spécifiques ;
l’évolution démographique, etc.
RECRUTEMENT DES ASPIRANTS
Contrairement à la volée 2020, l’Ecole d’aspirant-e-s 2021 a pu commencer sa formation comme prévu, en présentiel, début septembre. Si quelques épisodes de quarantaine sont venus perturber la formation, les cours ont pu être suivis sur le site de Savatan. Les adaptations mises en place pour le recrutement de l’Ecole 2020 ont été conservées et les candidat-e-s des polices vaudoises, valaisannes et de la police des transports, ont pu être convoqués aux sessions d’examens entre août et novembre 2021.
L’idée reste de garantir une égalité des chances et une équité de traitement pour chaque candidate et candidat, mais aussi d’assurer les objectifs fixés par les différents employeurs.
Cette campagne de recrutement s’est terminée, pour la Police cantonale vaudoise, fin janvier 2022 avec l’engagement de 30 gendarmes et 10 inspecteur-trice-s, le début de la formation étant fixé en septembre de la même année.