La nouvelle politique socio-éducative (PSE) planifie les prestations de protection de l’enfance et le financement des institutions privées chargées de les délivrer. La PSE comprend des prestations résidentielles : la surveillance, le développement et le subventionnement des 26 institutions (40 foyers) subventionnées à 100 % et des familles d’accueil ; des prestations socio-éducatives dites ambulatoires : les interventions à domicile d’éducateurs et éducatrices, l’accueil socio-éducatif de jour, les droits de visite médiatisés. Des mesures ambitieuses sont donc prévues pour augmenter la capacité d’hébergement des foyers et adapter l’offre de prestations ambulatoires afin d’assurer durablement la qualité de la prise en charge sur l’ensemble du territoire.
À cette enveloppe, viennent également s’ajouter 24 millions alloués par le Conseil d’État pour revaloriser les salaires du secteur social parapublic en 5 ans, afin de lutter contre la pénurie de personnel.
Faisant de la protection de l’enfance une priorité politique, le Conseil d’État vise ainsi à stabiliser le secteur et adapter les prestations aux nouveaux besoins constatés sur le terrain.