Direction générale de l'agriculture, de la viticulture et des affaires vétérinaires (DGAV)

Direction générale de l’agriculture, de la viticulture et des affaires vétérinaires (DGAV)

Centre de formation professionnelle des métiers de la terre Agrilogie

L’année 2024 restera une année particulière dans la vie du centre de formation professionnelle des métiers de la terre Agrilogie. En effet, après treize années de direction assurée par un ingénieur agronome qui a fait valoir son droit à la retraite, le Conseil d’État a désigné un nouveau directeur ayant un bagage d’ingénieur EPF en génie rural et environnement pour conduire la formation agricole vaudoise et faire face aux nombreux défis à venir.

AgroImpact

Afin de financer des mesures efficientes et transparentes permettant de réduire l’empreinte carbone de l’agriculture romande, l’État de Vaud a soutenu AgroImpact, une alliance pionnière et inédite entre production, transformation et société civile, qui permettra de réaliser des actions concrètes dans des centaines de fermes réparties dans toute la Suisse romande.

Considérant que l’agriculture possède un atout spécifique dans la lutte contre le réchauffement climatique, à savoir la possibilité de stockage de gaz carbonique, une association a été créée afin de vulgariser un procédé qui permet de calculer, non seulement les émissions précises d’un domaine agricole, mais aussi sa capacité à stocker du carbone.

AgroImpact permettra de mettre à profit les connaissances pour réduire de manière efficiente et rapide l’empreinte carbone de l’agriculture romande.

Agriculture vaudoise

La vision et les priorités d’une agriculture vaudoise autonome, robuste et durable a été présentée en présence du directeur de Prométerre, du président de la Communauté interprofessionnelle des vins vaudois (CIVV) et d’un membre du comité de l’association des Jeunes agriculteurs vaudois. Cette vision s’articule autour de trois axes, la qualité du sol, la diminution de la charge administrative et le soutien via les améliorations foncières.

Il a été exprimé qu’à l’avenir, la qualité du sol sera au centre de la politique agricole vaudoise. L’objectif principal étant l’augmentation du taux d’humus, soit la couche supérieure du sol, ce qui améliore la capacité de rétention en eau, en nutriments et en CO2, contribuant ainsi à la fertilité et à la résilience face aux changements climatiques.

S’agissant de la charge administrative à laquelle les agricultrices et agriculteurs sont confronté-e-s, le système des contrôles sera revu dans le sens d’une meilleure coordination. De plus, cette charge sera mieux thématisée au niveau politique afin de trouver des réponses intercantonales, voire fédérales.

Finalement, cette vision se concrétise aussi par les améliorations foncières qui se révèlent un outil indispensable dans la politique publique agricole, permettant de financer des infrastructures s’inscrivant dans la durabilité.

Fièvre catarrhale ovine

Entre fin août et début décembre 2024, une centaine de foyers de fièvre catarrhale ovine, aussi connue sous le nom de maladie de la langue bleue, ont été recensés, marquant une flambée sans précédent dans le canton. Bien que cette situation ait engendré des pertes animales contenues, les pertes économiques ont été significatives pour nombre d’exploitations concernées, d’autant plus que l’autorité compétente a dû restreindre le trafic des animaux, parfois pour des durées de trois mois, avec des conséquences pour le commerce et la gestion des troupeaux