Plus de 60% des appelants sont des patients d’hôpitaux ou de professionnels de la santé, des résidents de lieux d’hébergement comme des EMS, ou des usagers des soins à domicile. Le reste des appels émane des familles ou de proches, et 4% de professionnels qui cherchent de l’aide face à des difficultés avec des patients ou résidents.
Dans plus de 20% des cas, tout se règle en un appel. L’objectif premier est de rétablir la communication et de restaurer si possible le lien de confiance, en privilégiant la piste de la médiation cantonale ou directement avec les espaces de médiation des institutions s’ils existent. Il peut également s’agir d’organiser un réseau avec le lieu d’hébergement et de trouver des solutions concrètes. Dans certains cas, le conseil peut être de faire un signalement à l’Office du médecin cantonal ou d’écrire à la Commission des plaintes, de mettre en lien avec les services de la Direction de l’hébergement du DSAS ou d’orienter vers la Justice de Paix ou d’autres institutions en dehors du domaine de la santé et du social.
Après un an d’exercice, les retours confirment l’adéquation de la permanence aux besoins des usagers du système socio-sanitaire vaudois.