Les événements marquants 2024 du Déartement de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES)

Les événements marquants 2024 du Département de la jeunesse. de l'environnement et de la sécurité (DJES)

Le DJES arrivé à mi-législature, marqué par l’avancement de plusieurs projets majeurs en 2024. Ainsi, le département a poursuivi son action déterminée et plurielle au service de la mission protectrice de l’État, résolument tournée vers l’avenir du vivant et des générations futures.

Énergie et environnement

La transition énergétique est une priorité de la législature. Après d’intenses travaux d’élaboration, le DJES se félicite de l’adoption par le Conseil d’État d’un projet ambitieux de nouvelle loi cantonale sur l’énergie pour concrétiser ses objectifs en matière de décarbonation, lutter contre le gaspillage et valoriser le potentiel énergétique vaudois. Transmise au Grand Conseil, la révision complète de la loi sur l’énergie contient trois principes clé : autonomie, efficacité et sobriété énergétiques.

En parallèle, la Direction générale de l’environnement (DGE) a poursuivi le déploiement du Programme Bâtiments, qui a connu un grand succès par l’octroi de 71,4 millions de francs. Ce montant record permet de soutenir l’isolation thermique des habitations, de remplacer les chauffages fossiles et de développer le chauffage à distance. Il réduit massivement nos émissions de C02 (- 240 000 tonnes en 2024) et génère un demi-milliard de francs pour l’économie vaudoise !

2024 a aussi vu l’adoption d’un nouveau dispositif et de plusieurs millions de francs supplémentaires pour renforcer la prévention, la préparation et l’intervention de notre canton en cas de feux de forêt, notamment par la formation et l’équipement des pompiers. 

Le Conseil d’État a aussi validé son Plan d’action Sols — pour les protéger durablement et garantir leurs fonctions essentielles — et un investissement de 15 millions de francs pour renforcer l’infrastructure écologique du canton, deux mesures clés du Plan climat vaudois.

Enfin, face aux crues et aux inondations, la DGE a fourni son appui pour donner de l’espace aux cours d’eau et les rendre plus résilients face aux changements climatiques.

Protection, prévention, participation

Dans la protection des mineurs, pour répondre à l’augmentation des besoins et à la complexification des cas, le Conseil d’État a renforcé la politique socio-éducative (PSE) par l’octroi de 80 millions de francs supplémentaires sur la période 2025-2028. Des montants pour améliorer la qualité de la prise en charge, pour augmenter la capacité d’hébergement des foyers et adapter l’offre des différentes prestations socio-éducatives.

Quant à la pénurie de personnel, après les 15 millions de francs octroyés en 2023, le Conseil d’État a décidé d’allouer 24 millions de francs supplémentaires pour revaloriser les salaires dans le secteur social parapublic, sur une période de cinq ans.

En réponse à l’augmentation du nombre d’enfants ayant besoin de protection, la DGEJ a aussi intensifié ses efforts pour recruter de nouvelles familles d’accueil, lesquelles sont désormais davantage soutenues avec l’augmentation des indemnités qui leur sont versées et une simplification bienvenue du système administratif de suivi.

Enfin, s’agissant du SCTP, il a connu une croissance de 336 mandats dans la protection de l’adulte (6 006 mandats au 31.12, + 5,6 %). Pour faire face à la hausse constante (entre 400 et 500 mandats supplémentaires chaque année depuis 10 ans), le Conseil d’État a adopté un dispositif spécifique sur la levée de mandats, avec une phase pilote dès 2025.

Quant au nombre de mandats dans le domaine de la protection de l’enfant (814 mandats au 31.12), il a connu — pour la première fois depuis 2020 — une baisse (— 8 % en 2024), liée à la prise en charge des mineurs non-accompagnés (MNA).

Sécurité et protection de la population

Dans le domaine pénitentiaire, le SPEN a poursuivi sa nouvelle stratégie de réinsertion, via des projets emblématiques comme la production des plaques d’immatriculation, effectuée désormais aux EPO, ainsi qu’une analyse de la récidive et des trajectoires de sortie.

S’agissant des infrastructures pénitentiaires, les travaux se poursuivent avec le feu vert obtenu du Grand Conseil pour plusieurs crédits d’investissements totalisant 74 millions de francs, en particulier pour la future prison des Grands-Marais. De plus, le processus de recrutement a été revu pour accroitre la sécurité et l’efficacité du personnel.

Du côté de la police cantonale, elle a assuré la sécurité de plusieurs manifestations, comme la visite du Président du Parlement ukrainien ou la Conférence internationale sur le déminage en Ukraine. Ou l’encadrement sécuritaire des matchs de foot ou de hockey, un défi permanent vu l’importance des effectifs nécessaires. En 2024, la police a aussi été mobilisée pour encadrer les gens du voyage et sanctionner les installations illicites, en collaboration avec le Ministère public. Mais 2024 a aussi été marqué par des moments plus festifs, comme les 20 ans de l’Académie de police de Savatan.

Quant à la protection civile, si elle a repris une activité normale depuis 2023 et en 2024, ses effectifs continuent de diminuer, rendant d’autant plus impératif le projet de réorganisation de la PCi qui est en cours. Raison pour laquelle le Conseil d’État a activé une plateforme Canton-Communes pour convenir d’une nouvelle organisation cantonale plus efficiente et résiliente. 

De plus, le SSCM a démarré la mise en place de son propre plan climat, avec notamment pour objectif de soutenir les communes et de renforcer le dispositif de prévention et d’information à la population, en particulier face aux risques climatiques.

Une thématique qui a beaucoup occupé la protection de la population en 2024. Ainsi, lors des crues et inondations de l’été, l’EMCC a été engagé à plusieurs reprises pour des situations sortant de l’ordinaire. En outre, il a organisé (avec la DGNSI) un exercice de gestion de cybercrise pour entraîner et renforcer la résilience du canton.

Enfin, le Conseil d’État a également mis à jour son analyse des risques de 2021, tout en initiant une analyse des capacités opérationnelles de réaction face aux différents dangers.