Service des affaires culturelles (SERAC)

La toute première exposition muséale conjointe aux trois musées du site, ainsi que divers événements mêlant musique, cinéma ou performances, ont attiré plus de 150'000 visites à Plateforme 10. Cette inauguration s’est accompagnée de la mise en fonction d’une voie de mobilité douce permettant de relier l’est et l’ouest de la ville de Lausanne, et dont les abords présentent un parcours végétal et didactique conçu par les Musées et Jardins botaniques cantonaux.

Le rayonnement de Plateforme 10 s’est vu être confirmé par divers intérêts médiatiques nationaux et internationaux, dont celui de la prestigieuse revue tokyoïte GA DOCUMENT, qui lui a dédié à l’automne un dossier de 32 pages en plus de la une.

Multisite, le Muséum inclura une partie du Palais de Rumine ainsi que les Jardins botaniques de Montriond à Lausanne et de Pont-de-Nant. Il sera un précieux outil permettant de sensibiliser les publics tout en leur donnant les moyens de saisir les grands enjeux sociétaux actuels ou à venir comme, les problématiques environnementales et les défis climatiques.

Lieu ouvert aux publics curieux d’apprendre, de découvrir et de comprendre, le Palais de Rumine continuera d’abriter la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne, le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire, ainsi que le Muséum cantonal des sciences naturelles réunissant les collections botaniques, géologiques et zoologiques. Une fois les travaux réalisés, ces établissements proposeront, ensemble ou séparément, des expositions temporaires ainsi que des présentations de référence invitant aux découvertes naviguant entre sciences historiques, humaines et naturelles tout en questionnant la relation de l’être humain avec son environnement. Le Comité de pilotage et la Commission de projet en charge du dossier ont initié en 2022 les réflexions quant à la nouvelle répartition des espaces entre utilisateurs et futures circulations des publics, l’étape suivante étant le concours d’architecture.

La BCUL a également organisé un atelier sur la gestion des données et une réflexion sur les processus de travail interinstitutionnels nécessaires à la promotion de la visibilité des publications et des éléments de recherche.

Enfin, la numérisation de la presse vaudoise s’est poursuivie par la mise en ligne des journaux de Vallorbe, de la Broye, du Jorat, ainsi que des revues Travelling et Domaine Public sur la plateforme Scriptorium, amenant cette dernière à plus de 8 millions de pages de presse numérisée disponible gratuitement pour le public.

Les contrats liant l’État de Vaud à diverses entités ont été renouvelés : avec la Région de Nyon et la Ville de Rolle en faveur de l’Association du Casino Théâtre de Rolle, avec la Commune de Bourg-en-Lavaux, la Ville de Vevey et la Ville de Pully en faveur de la Fondation Lavaux Classic, avec la Ville d’Yverdon-les-Bains en faveur d’une part de l’Association G.A.M.E (Groupement des Amis de la Musique électrique) en charge de la gestion de la salle de L’Amalgame, et de l’autre en faveur de l’Association Les arTpenteurs, ainsi qu’avec la Commune de Jorat-Mézières en faveur de la Fondation du Théâtre du Jorat. Une nouvelle convention a été ratifiée avec l’Association Lavaux patrimoine mondial (LPm). Cinq renouvellements de convention de subventionnement et quatre nouvelles conventions ont été établies avec de maisons d’édition vaudoises.

Sur décision du Département chargé de la culture basée sur les préavis des commissions cantonales, quatre nouvelles conventions pour une durée déterminée et une nouvelle Bourse de compagnonnage théâtral conjointe avec la Ville de Lausanne ont été octroyées ainsi que deux Bourses arts plastiques, deux Bourses à l’écriture, quatre Résidences d’artistes à l’étranger et trois soutiens à des créations de jeux vidéo. Enfin, un tout nouvel appel projets dans le domaine de la technologie liée à l’art, le QART Innovation Challenge, a été lancé de manière conjointe par le Service de la promotion de l’économie (SPEI) et le Service des affaires culturelles (SERAC).

À l’issue d’une étude de faisabilité qu’ils avaient commandée en 2021, l’UNIL, la HES-SO Haute école spécialisée de Suisse occidentale, la Conférence romande des délégués aux affaires culturelles (CDAC-SR) et la Ville de Lausanne, rejointes par 13 autres villes romandes, se sont associées aux milieux professionnels de la culture pour créer l’Observatoire romand de la culture (ORC), qui aura pour objectif d’élaborer des études et de produire et récolter des données fiables et comparatives afin de mieux comprendre les enjeux et de proposer des outils d’aide à la décision. L’ORC, rattaché administrativement à l’UNIL, a débuté ses activités en septembre 2022. Deux études ont par ailleurs été menées par les milieux professionnels sous mandat de la CDAC. La première, menée par la Corodis (Commission romande de diffusion des spectacles), s’est penchée sur l’analyse du système des arts de la scène en Suisse romande et la deuxième, portée par la Fondation romande pour la chanson et les musiques actuelles (FCMA) et PETZI, faîtière des salles de concerts et festivals de musiques actuelles à but non lucratif, sur les dispositifs de soutien aux musiques actuelles en Suisse romande.

Le programme s’est déployé dans plusieurs régions (Broye, Château-d’Oex, La Sarraz, Lausanne, Lavaux-Oron, Nyon, Sainte-Croix, la vallée de Joux et Vevey) et a présenté des métiers en lien avec différents domaines et matériaux comme le textile, le papier, la facture instrumentale, les arts appliqués, le bois, l’horlogerie-bijouterie, la terre, le cuir, le métal ou encore la conservation-restauration. En termes de médiation culturelle pour le jeune public, les ateliers d’éveil gratuits pour les 6-12 ans, tout comme les « Rencontres-écoles et métiers d’art » destinées aux élèves vaudois (9S à 11S), ont rencontré un vif succès.

Après une édition 2021 transformée, en raison des restrictions sanitaires, en 12 capsules vidéo présentant des portraits de professionnelles et professionnels, les retrouvailles avec le public étaient attendues et ont rencontré un écho très positif.

Cette année marquait également la fin du projet pilote « Les Argonautes ». Ce dernier, déployé sur cinq ans dans sept établissements scolaires grâce à une collaboration soutenue entre Service des affaires culturelles, Direction générale de l’enseignement obligatoire et Haute école pédagogique du Canton, visait à explorer les opportunités et les défis du métier de médiatrice et de médiateur culturel en milieu scolaire. Par ce biais, 116 activités ont été proposées à 10'142 élèves dont des ateliers Slams avec le slameur Narcisse, un atelier réflexif Au fait, c’est quoi l’art ? Ou la mise en musique d’histoires coconstruites par des élèves de 1 à 6P grâce au projet Il était une fois.