Les dispositions transitoires de la loi sur la pédagogie spécialisée laissent un délai de 3 ans après son entrée en vigueur pour formaliser les conventions de subventionnement des EPS. Dans ce délai, dès 2020 et de façon intensive en 2022, la DGEO a mené des travaux en collaboration avec l’Association vaudoise des organisations privées pour personnes en difficulté (AVOP) afin d’en définir le contour. À ce titre, la DGEO était membre du COPIL mis en place et de deux groupes de travail.
Le groupe de travail (GT) consacré au taux d’encadrement a abouti à la définition d’un modèle ainsi qu’à la rédaction d’un manuel utilisateur pour l’évaluation de l’encadrement nécessaire sur temps d’école en fonction des besoins des élèves dans l’environnement classe.
Le GT relatif à la dotation de direction et administration a préparé un modèle permettant de calculer les ETP de chaque EPS, en fonction d'un socle de base déterminé par le nombre de places d’école auquel s'ajoutent des facteurs de majoration.
Pour permettre la reconnaissance des établissements conventionnés, la DGEO a établi une grille de critères, reprenant les conditions posées à l’article 18 LPS, principalement en termes de qualité des prestations, d’hygiène, sécurité et adaptation des locaux, de bientraitance et de bonne gestion afin que les EPS procèdent à un autocontrôle.
À la suite des travaux qu’elle a menés conjointement avec l’AVOP, la DGEO a élaboré une convention-cadre, que ses représentants ont présentée les 5 octobre à Lavigny et 2 novembre à Lausanne aux directeurs des EPS et présidents des conseils de fondation.
Fin décembre, la DGEO a envoyé aux EPS les conventions incluant l’avenant financier annuel conforme au budget validé par le Grand Conseil pour signature. La convention est d’une durée d’une année et constitue une mise en œuvre transitoire du dispositif, avant la convention définitive qui intègrera la suite des travaux et les concepts de chaque EPS qu’ils ont élaborés dans le courant de l’année 2022.
Cela marque le terme d’une étape importante qui formalise les subventions versées par la DGEO aux EPS et constitue le fondement des travaux futurs en vue d’un financement sur la base de taux équitables et de forfaits et en vue de la définition des prestations correspondant à la planification cantonale.