Le nouveau foyer qui a ouvert à Morges au mois de mai 2022 propose 10 places qui offrent les mêmes prestations que le Centre MalleyPrairie: l’hébergement de femmes majeures victimes de violences et leur accompagnement dans le quotidien, ainsi que du soutien pour les démarches administratives et juridiques, des consultations à visée thérapeutique, et enfin, de l’aide pour trouver un logement et un travail. Les intervenantes sociales proposent également un suivi ambulatoire sur place pour des victimes de violences hors résidence – femmes et hommes – qui ont besoin d’un accompagnement sur le plan social et psychologique. Le nouveau foyer est géré par la Fondation MalleyPrairie, et subventionné par la DGCS. Ces deux structures d’accueil d’urgence s’insèrent dans un dispositif de prise en charge plus large des victimes et des auteurs. Ces prestations relèvent de la responsabilité du DSAS, qui subventionne chaque année des mesures de soutien pour environ 15 millions de francs.
Direction générale de la cohésion sociale (DGCS)
Direction générale de la cohésion sociale (DGCS)
Un deuxième foyer pour des femmes victimes de violences ouvert à Morges
Chaque année, plus de 150 femmes victimes de violences sont mises en sécurité et hébergées dans le canton de Vaud, pour une durée moyenne de séjour de 55 jours. Il est donc devenu indispensable d’étendre l’offre d’accueil, au-delà des 24 places au Centre MalleyPrairie. C’est pourquoi la DGCS a mené le projet de création d’un nouveau centre.
Renforcer le dispositif des « logements adaptés avec accompagnement » pour permettre aux seniors de vivre à domicile le plus longtemps possible
Selon Statistique Vaud, d’ici 2040, 1 personne sur 5 aura plus de 65 ans et d’ici 2050, le nombre de personnes de plus de 80 ans va doubler. Cette évolution implique des enjeux considérables au niveau de l’hébergement et des conditions d’habitation des seniors.
Afin de répondre à ces enjeux démographiques et aux souhaits des seniors de pouvoir vieillir à domicile, le Conseil d’État propose une modification de la loi d’aide aux personnes recourant à l’action médico-sociale (LAPRAMS). Elle sera traitée en 2023 par le Grand Conseil. Ce projet vise à renforcer la politique des logements adaptés avec accompagnement (LADA), notamment en promouvant le rôle des communes et en facilitant l’accès au dispositif.
En particulier, le projet facilite la construction de LADA, l’accès à l’information et l’orientation de la population vers les LADA, le renforcement de leur intégration dans le dispositif médico-social, la promotion du partage d’appartement entre seniors et étudiants ainsi qu’une aide financière sous condition de ressources qui vise des adaptations du logement ordinaire afin de prévenir les chutes à la maison.
Un concept de logement et d’accueil inédit pour les personnes en situation vulnérable ouvert à Nyon
Le sans-abrisme et la difficulté d’accès aux logements pour les personnes en situation financière difficile dans la région de la Côte sont une réelle problématique. Il y a trois ans, la Ville de Nyon a convié Caritas Vaud, différents représentants des autorités locales ainsi que la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS/DSAS), afin de concevoir et mettre en œuvre des solutions pour répondre aux besoins des personnes sans résidence. Ces démarches ont porté leurs fruits et, le 17 janvier 2022, un concept inédit et original a vu le jour en ville de Nyon.
Cet espace, géré par Caritas, répond aux besoins de la région en termes d’hébergement et de relogement d’urgence, tout en intégrant également un accueil de nuit et un accompagnement de jour avec diverses activités occupationnelles (bois, cuisine, textiles,…), dans une infrastructure moderne.
Ce projet s’inscrit dans la politique de la DGCS d’offrir un suivi global aux personnes en situation vulnérable. Un accompagnement qui prend en considération tous les aspects de la vie – logement, appui social, santé et insertion sociale et professionnelle –permet des solutions satisfaisantes et durables, pour la personne concernée et pour la société. De plus, ce projet élargit les mesures existantes dans une région du canton, jusque-là dépourvue d’offre en la matière. Le coût de la structure atteint 400'000 francs, financé par le Canton et les communes par le biais de la participation à la cohésion sociale.