Les événements marquants 2023 du Déartement de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES)

Les événements marquants 2023 du Département de la jeunesse. de l'environnement et de la sécurité (DJES)

2023 est la première année complète d’activité du DJES dans sa nouvelle composition depuis le changement de législature. En phase avec les priorités de sa feuille de route 2022-2027, le département a ainsi déployé son action et de nombreuses mesures, au service d’un même objectif commun malgré sa diversité : la mission protectrice de l’État.

Environnement et énergie

La transition énergétique est l’une des priorités de la législature. Ainsi, le DJES a mis en consultation un avant-projet ambitieux de nouvelle loi cantonale sur l’énergie pour assainir les bâtiments, développer les énergies locales et renouvelables et réduire le recours aux agents fossiles.

Dans la foulée, la Direction générale de l'environnement (DGE) a poursuivi son programme d’aides financières avec plus de 63 millions de francs octroyés pour des travaux d’isolation thermique et l’installation d’énergies renouvelables. Quant au développement de l’infrastructure de recharge électrique, le programme de subventions a déjà permis d’équiper électriquement près de 15'000 places de parc et d’installer 4'500 bornes de recharge.

2023 a également vu la mise en service historique des 6 premières éoliennes sur sol vaudois à St-Croix, après 25 ans d’efforts pour accompagner tous les partenaires.

D’autres projets de la DGE ont avancé : restauration de marais et de zones d’importance nationale, surveillance des polluants persistants (PFAS), élaboration du Plan d’action Sols ou encore la mise en œuvre du plan climat au niveau de la politique forestière.

Enfin, face à la sécheresse de l’été et aux intempéries de l’automne, la DGE a fourni son expertise pour analyser les débits et niveaux des lacs et déterminer les interventions urgentes pour contenir les débordements ou détecter les glissements de terrain. 

Protection, prévention, participation

Dans le domaine de l’enfance et de la jeunesse, la révision de la Loi sur le soutien aux activités de jeunesse (LSAJ) a été adoptée par le Grand Conseil. Visant à faire des jeunes de véritables partenaires de l’État, elle instaure notamment la possibilité de les consulter sur tout projet de loi ou de décret, via la Commission des jeunes ou d’autres moyens.

Vu la croissance démographique et l’augmentation des situations à suivre, la DGEJ a poursuivi la réorganisation des offices régionaux de protection des mineurs (ORPM), avec l’ouverture d’un 5e office offrant un service de proximité dans la Couronne et le Gros-de-Vaud. Quant au projet de consensus parental pour des solutions à l’amiable en cas de séparation des parents, il a pu être lancé dans l’Est vaudois en collaboration avec l’Ordre judiciaire. 

Dans le domaine socio-éducatif, 2023 a souligné les difficultés de recrutement et la pénurie de personnel, en particulier dans les foyers d’hébergement. Des mesures urgentes ont été prises telles que la décision du Conseil d’État de revaloriser les salaires dans le secteur social parapublic à hauteur de 15 millions. De même, en lien avec le Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) et le Département de l'enseignement et de la formation (DEF), le DJES a contribué à la tenue d’assises du secteur, permettant l’élaboration d’une feuille de route pour améliorer les conditions de travail dans les institutions subventionnées par l’État. Dans ce contexte, la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ) a aussi lancé une nouvelle campagne de recrutement de familles d’accueil.

Quant au Service des curatelles et tutelles professionnelles (SCTP), il a connu une croissance de 417 mandats dans la protection de l’adulte (5'670 mandats au 31.12, + 7.9%). Le nombre de mandats augmente aussi de 167 dans le domaine de la protection de l’enfant (886 mandats au 31.12), en lien avec la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA).

Sécurité et protection de la population

Dans le domaine pénitentiaire, le Service pénitentiaire (SPEN) s’est doté d’une nouvelle organisation et d’une nouvelle stratégie de réinsertion pour mieux préparer la sortie et lutter contre la récidive. Dans ce cadre, de nouvelles prestations de formation et d’acquisition de compétences socio-professionnelles sont déployées, ainsi que des mesures visant à réduire la fracture numérique pour les personnes détenues ou développer la justice restaurative.

 

Quant aux infrastructures pénitentiaires, la future prison des Grands Marais a connu une étape importante avec la validation, par le Conseil d’État, d’un nouveau calendrier de réalisation en une seule étape, rendant possible une mise en service progressive du site dès 2031. De même, le plan d’affectation cantonal du futur Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PAC PPNV) a été mis à l’enquête.

Lors de l’année écoulée, les ressources du dispositif policier vaudois, en collaboration avec ses partenaires, ont été déployées pour garantir la sécurité lors d’évènements majeurs tels que la commémoration du 100e anniversaire du Traité de Lausanne, la visite du Président de la République française M. Macron, ou d’importantes rencontres sportives (MERCATO) avec désormais 5 clubs de football et de hockey sur glace actifs dans les ligues supérieures.

Quant au projet ECAVENIR, il a connu une étape clé avec le regroupement des 4 centrales vaudoises d’urgence (144, 117, 118, médecins de garde) dans les locaux administratifs de l’ECA à Lausanne, que le Poste de commandement des opérations (PCO) de l’EMCC rejoindra en 2024. Avec la gestion coordonnée du trafic, un tel regroupement est unique en Suisse et contribue à renforcer la sécurité de la population et de nos infrastructures critiques.

De son côté, le SSCM a continué la rénovation des postes de commandements régionaux (PCR) - qui font partie des ouvrages obligatoires de protection de la population - et la mise en place des points de rencontre d’urgence (PRU) en cas de catastrophe ou de situation d’urgence.

L’engagement de l’EMCC a par ailleurs été déterminant pour la préparation des différents partenaires et la gestion du risque de pénurie énergétique (INOPIA) tout comme pour faire face aux intempéries et crues en fin d’année (DILUVIO, UMBRELLA).
Enfin, la Protection civile vaudoise (PCi) a repris un rythme d’activité normal après 3 ans d’une rare intensité liée à la pandémie puis aux conséquences de la guerre en Ukraine.