Secrétariat général du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (SG-DEF)

Cédric Blanc est titulaire notamment d’un master Sciences du sport et de l’éducation physique, d’un brevet vaudois pour l’enseignement, d’un diplôme fédéral de maître d’éducation physique et d’un CAS en entrepreneuriat social. Enseignant et médiateur à l’école obligatoire puis au gymnase et dans plusieurs institutions de pédagogie spécialisée, il rejoint en 2006 le Service de l’enseignement spécialisé et de l’appui à la formation en tant que coordinateur en éducation physique. En 2011, il devient directeur général de la Fondation de Verdeil. En parallèle et parmi ses nombreux engagements, Cédric Blanc est aussi formateur d’adultes.

Tout au long de la procédure de recrutement, Cédric Blanc a démontré sa motivation et sa détermination ainsi que des qualités humaines et professionnelles indéniables. Son expérience à la fois de partenaire du Canton dans une structure de plus de 500 collaboratrices et collaborateurs, mais aussi sa carrière au sein de l’école vaudoise, ont mené à sa désignation comme directeur général de l’enseignement obligatoire et de la pédagogie spécialisée depuis le 1er juillet 2023.

Elle a été discutée avec les deux directions générales de l’enseignement obligatoire et postobligatoire. Le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle a également consulté les principaux partenaires de l’école vaudoise, dont l’Association des parents d’élèves, les organes réunissant les directrices et directeurs des établissements, les syndicats du corps enseignant ainsi que l’organisme Vaud Promotion.

Le calendrier tend à suivre un rythme aussi régulier que possible tout en respectant certains usages bien ancrés, comme le fait d’associer une période de vacances aux fêtes de Pâques, dont la date varie fortement d’une année à l’autre. Il prend également en compte la volonté commune des Cantons de Vaud et de Genève de fixer les relâches de février à des dates différentes, conformément à la demande des milieux touristiques.

Les élèves pourraient ainsi entrer dans le cursus de maturité à la fin de leur onzième année, ou après la dixième année pour celles et ceux dont les résultats le permettent. Ce modèle est déjà en vigueur dans les cantons de Berne, Lucerne ou Saint-Gall, entre autres. Il implique de revoir la structure du troisième cycle de la scolarité obligatoire. Cette réorganisation constitue aussi une opportunité de repenser l’orientation des jeunes, aussi bien durant leur scolarité obligatoire qu’à la fin de celle-ci.

L’objectif de cette réflexion est d’offrir la meilleure formation possible aux jeunes. Les choix seront donc guidés par des considérations pédagogiques. Cependant, ce chantier aura des répercussions très importantes, aussi bien sur le plan des ressources humaines que des finances ou des infrastructures. La première volée d’élèves à intégrer ce nouveau cursus est attendue au plus tard en 2035. Dans l’intervalle, le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle s’engage à travailler en étroite collaboration avec les partenaires concernés. Les responsables de la scolarité obligatoire et postobligatoire, les hautes écoles, les enseignantes et enseignants ainsi que leurs syndicats, l’association vaudoise des parents d’élèves ou encore les milieux économiques et politiques seront associés à la démarche.

Le partenariat entre Vaud et Zurich a notoirement contribué à ce développement des échanges. Il avait démarré avec la signature en 2021 d’une Déclaration d’intention pour promouvoir les échanges d’élèves, de classes, d’apprentis, de gymnasiens et d’enseignants des deux cantons. En 2023, un accord spécifique à l’enseignement obligatoire a été signé par les chefs de l’école obligatoire vaudois et zurichois.  Cet accord pose les bases pour un développement des échanges d’élèves et d’enseignants vaudois et zurichois.

Les deux cantons ont mis au point un nouveau format de camp bilingue thématique autour d’activités forestières. Après deux camps pilotes, un rythme de croisière est trouvé avec la tenue de quatre éditions de ce camp par année scolaire. Chaque fois, deux classes de 10^e ou 11^e, une vaudoise et une zurichoise, passent ensemble une semaine dans un hébergement en milieu forestier. Les élèves sont encadrés par des spécialistes qui organisent des activités dans la nature permettant la sensibilisation aux enjeux de durabilité. La vie quotidienne est agrémentée d’activités dédiées aux échanges linguistiques entre les d’élèves.

Autre programme phare du partenariat VD-ZH, le projet Culture Mobile permet à des enseignantes et enseignants de se présenter devant une classe du canton partenaire durant une journée. Il attire   chaque année davantage de participants.

Plusieurs autres cantons alémaniques (ZG, BE, TG. AR) coopèrent avec Vaud. Un nouvel objectif du Département de l’enseignement et de la formation professionnelle est de permettre à des jeunes ayant terminé leur scolarité obligatoire de faire une 12^e année linguistique dans une autre langue nationale, en relation avec un projet personnel. Des discussions sont en cours, notamment avec ZH, pour concrétiser cet objectif. L’expérience pilote menée depuis 2021 par Vaud et Berne à l’intérieur des deux régions voisines du Pays-d’Enhaut et du Saanenland est une source d’inspiration.